Sentier de découverte du site de Puy-Blanc

Neufs étapes sont prévues sur le parcours avec, pour chacune d’entre elle, un panneau à thème abordant un élément du paysage

Suivez le balisage jaune.Durée du parcours : deux heures environ (5 à 6 km).

Cheminant dans un paysage fort contrasté ce sentier de Puy-blanc permet tout à la fois de parcourir les sous bois marneux d’un site propre à la fabrication de la tuile et de longer les murets de pierres caractéristiques du causse. On y rencontrera étangs, fontaines, ruisseau et pertes ainsi que le voisinage plus ou moins heureux de l’habitat rural traditionnel du Quercy avec celui d’un passé plus récent, témoignage d’une tradition ouvrière autour de l’ancienne tuilerie.

Télécharger : guide du sentier d’interprétation de Puy-Blanc [PDF]

Itinéraire

Au carrefour de la tuilerie de Puy-blanc, un panneau présente les deux sentiers de ce secteur et l’histoire de la tuilerie remplacée par une friche ou subsiste les fondations des fours..

Par la route, on prendra tout d’abord la direction de Reyrevignes .

Après avoir longé les derniers bâtiments de l’ancienne tuilerie, nous quittons la route à 500 m. du départ pour prendre un chemin sur la gauche et monter sur le causse, en rebord de faille. Arrivé sur une petite route, on la prend à gauche sur environ 800 m.

Cette route traverse le hameau de Tagner puis de Rustand où l’on trouvera le troisième panneau qui aborde les éléments du petit patrimoine bâtit. Ici existait un important tumulus de l’âge du fer détruit en 1881 pour effectuer l’empierrement de la route menant de la tuilerie à la gare SNCF du Pournel.

Au carrefour nous passons sur la voie ferrée et 50 m. après, nous prenons un chemin sur la gauche après avoir jeté un coup d’œil au quatrième panneau traitant de la géologie, de la flore et de la faune caractéristiques du causse.

Au terme de cette traversée de causse et en bas de la descente, nous rejoignons la voie ferrée et les gouffres où se perd le ruisseau des Bormes. Un panneau placé sous le pont explique l’importance de ce lieu, véritable évacuation des eaux du site en direction du Célé.

Les repères de crues historiques donneront la mesure du débit de l’eau à certains moments et l’intérêt de l’entretien permanent des gouffres d’évacuation par la SNCF.

On prendra la montée après le pont jusqu’à la petite route goudronnée où se présente alors l’alternative suivante : poursuivre le chemin sur la gauche en direction du hameau du Pournel ou effectuer une petite variante, un aller-retour (¾ d’heure) pour découvrir la charmante fontaine-lavoir de Pomier.

Option : fontaine-lavoir de Pomier
Chemin

Pour l’option « fontaine de Pomier », poursuivre la montée jusqu’au lieu-dit Rocassou. Sur la gauche, l’entrée de la grange nous offre un large point de vue sur l’étendue des anciennes carrières, le bois de Puy-blanc et en face, au fond, la cheminée de la tuilerie.

Lorsque la route s’élargit et atteint presque le sommet, prendre à gauche pour redescendre en direction du bas de la faille. Dès l’arrivée au carrefour, en bas du chemin, on tournera à gauche pour découvrir, 200 m. plus loin sur la droite, la fontaine de Pomier.

Reprendre ensuite le même chemin en sens inverse pour rejoindre le carrefour où nous continuerons la route goudronnée qui traverse le hameau restauré du Pournel.

Nous prendrons la route goudronnée sur la gauche pour atteindre le hameau du Pournel qui a donné son nom à la gare SNCF qui se situe 2 km. au nord.

Le panneau placé à ce carrefour aborde les caractéristiques propres à ce milieu humide, constitué de deux étangs artificiels créés lors de la mise en eau des anciennes carrières. En restant discret pour ne pas perturber la faune de ce milieu, on suivra la flèche pour atteindre un petit poste d’observation au bord des étangs.Chemin

Lors de l’exploitation des carrières, trop souvent inondées, il avait été décidé de réaliser un forage d’une profondeur d’environ 150 m. pour évacuer cette eau dans le calcaire souterrain. L’effet obtenu fut l’inverse de celui souhaité et ce forage donna lieu à un véritable puits artésien qui alimente durant 8 à 10 mois de l’année les étangs dont le trop plein se déverse dans le ruisseau.

Laissant le chemin des étangs sur notre gauche (propriétés privées) on poursuivra le sentier en nous enfilant dans le bois et en longeant le ruisseau des Bormes. Le dernier panneau nous offre un panorama de ce nouveau milieu où l’on pourra remarquer la différence des chênes avec ceux du causse (Chêne pédonculé dans le bois et chêne pubescent sur le causse).

Ce chemin ombragé rejoint la route goudronnée que nous prendrons à droite pour regagner la tuilerie dont nous observons la cheminée tout au fond.

Itinéaire du sentier d'interprétation

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